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  • Photo du rédacteurL'équipe du Cheeta

Ralentir, oui. Mais comment ?

Cela fait plus d'une décennie que j'ai commencé à pratiquer le systema et je me souviens encore lors du premier cercle auquel j'avais assisté mon instructeur nous révéler "le secret" de progression en systema : La lenteur. Rétrospectivement et après avoir pratiqué nombre d’exercices à des vitesses et des intensités très variables, lorsque des débutants viennent à mes cours je ne leur parles pas plus que cela de lenteur. Je crains qu'avec la massification de l'enseignement l'on ne commence petit à petit à prendre la proie pour l'ombre et que l'on ne fasse de la lenteur le nouveau dogme de l'art martial russe.




Au Cheeta martial arts, nous insistons non par sur la lenteur mais sur la conscience, la lenteur n'étant qu'un des moyens possible pour parvenir à une certaine forme de lucidité malgré le nombre de stimulis parvenant jusqu'à notre cerveau. Selon le vécu de chacun et ses tensions émotionnelles, recevoir des coups, chuter, être manipulé, déstructuré, contrôlé ou simplement être touché seront plus ou moins générateurs de tensions physique et psychique. Nous insisterons spécialement sur la capacité de l'apprenant à pouvoir dissocier dans chacun des exercices l'implication émotionnelle, l'engagement physique, la tension, la capacité à respirer etc... Un accent particulier sera porté sur la capacité à entraîner convenablement le partenaire CAD à maintenir sur lui un niveau d'attention permanent afin de l'amener à sortir légèrement de sa zone de confort sans créer d'à coups susceptible de produire un effet traumatisant contre-productif. Cette attention soutenu de l’entraîneur sur l’entraîné contribue également à réduire voir à supprimer totalement le risque de blessures, blessure qui, en bientôt 20 ans de pratiques, n'arrivent que lorsque cette conscience s'en va.

Des lors la lenteur ne deviens plus qu'un moyen parmi tant d'autres de demeurer conscient de soi, de l'autre, de l'interaction et de l'environnement, aussi peut elle abandonnée tel un radeau lorsque l'apprenant à atteint l'autre rive. Cela lui aura demandé d'affronter une par de sa peur et de l'avoir dissoute, s'approchant ainsi toujours plus d'une hypothétique neutralité émotionnelle face aux phénomènes qui le mettais initialement mal à l'aise. Si la lenteur n'est donc pas une obligation en systema, l'incapacité à pouvoir ralentir le geste, demeure par contre le signe de tensions sur les plans physiques mais aussi sur les plans psychiques ou émotionnels. Et donc d'une marge passionnante de progression...


Article datant de 2012

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